UFC Que Choisir dénonce les marges des grandes surfaces dans le Bio

Beaucoup font la démarche, dans l’optique d’avoir une alimentation plus saine et plus bénéfique pour la santé, de s’orienter vers la consommation de produits issus de l’agriculture biologique. Or, une enquête d’UFC – Que Choisir a récemment révélé que les grandes entreprises, très motivés à vouloir surfer sur la tendance bio des consommateurs, faisait des marges exceptionnellement élevées sur les prix des fruits et des légumes bio dans les grandes surfaces.

Des marges indécentes en comparaison des magasins bio de Geneve…

En effet, dans leur volonté de promouvoir le bio mais également de pouvoir correspondre aux besoins de leur clientèle, UFC – Que Choisir a démontré que les grandes surfaces réalisaient des marges extrêmement importantes sur le prix des fruits et des légumes provenant de l’agriculture biologique qui possède le label bio. Il faut préciser, car intrinsèquement, bon nombre de ses produits possède un coup d’exportation plus élevée, mais même en prenant ce critère considération, cela ne justifie pas les quelques 140 € de marge brute que réalisent les grandes surfaces en moyenne, ce qui s’avère totalement délirant.

En réalité, les grandes surfaces essaient de surfer sur une demande et sur la présence d’un label de la confiance des Français des Suisses afin de maximiser leurs bénéfices et donc tout simplement de s’en mettre poche. Aussi, il est plus que jamais important de s’engager d’un point de vue associatif pour lutter contre ces pratiques totalement scandaleuses, car malheureusement, il y a une partie de la population qui n’a pas les moyens de s’offrir des produits issus de l’agriculture biologique à consommer une grande quantité d’insecticides en tout genre.

Consommatrice dans le magasin bio saint julien en genevois.

Un rampart, consommer local et bio à Geneve : l’exemple du magasin bio saint julien en genevois

Aussi, pour aider ce genre d’association a dénoncé cette réalité scandaleuse, vous pouvez tout simplement adhérer, sachant qu’il y a des réductions pour les personnes qui touchent les minima sociaux ainsi que pour les étudiants, un geste que vous pourrez faire si vous êtes sensibles aux problématiques qui sont liées à l’écologie à l’environnement et que vous souhaitez combattre contre la toute-puissance des lobbys dont celui de l’agroalimentaire et des grandes surfaces qui restent très puissants encore aujourd’hui…

 

 

Etude de l’institut Greenflex sur la consommation durable et responsable

Chaque année, l’institut Greenflex publie une enquête sur le rapport des Français vis-à-vis de la consommation durable et responsable. Nous allons découvrir ensemble quelles ont été les grandes tendances dans l’esprit des Français cette année, sachant que le résultat de 2016 été plutôt satisfaisant et dans le sens d’une recrudescence de la prise de conscience de la de s’orienter vers une économie durable.

Greenflex
Logo de Greenflex

Des chiffres pour compléter l’étude Greenflex

Alors qu’ils étaient 60,5 % à se sentir concerné en 2015 toutes les problématiques liées au développement durable, ils sont désormais en 2017 71,5 % à se sentir engagé sur ce sujet selon l’institut Greenflex. C’est donc une véritable prise de conscience qui est en train d’éclore notamment grâce à l’action très soutenue d’un tissu associatif dense qui tente tant bien que mal de mettre en valeur le caractère urgent d’une prise de conscience généralisée par la société sur le sujet du développement durable.

Ce qui préoccupe les français: la biodiversité !

Parmi les préoccupations qui arrivent en tête de liste vis-à-vis des Français, on note que l’environnement est bien placé, notamment les problématiques sur la pollution mais également sur la biodiversité qui a fait un point exceptionnel. On peut légitimement penser, que le travail associatif réalisé autour de la disparition des abeilles, espèce importante pour notre écosystème à sensibiliser bon nombre de Français qui sont de plus en plus beaucoup plus enclin intéressé aux problématiques de disparition des espèces.

Par ailleurs, la prise de conscience a aussi l’air de toucher tous les produits qui relèvent de la mal bouffe avec l’envie de manger sain et de s’orienter vers des produits labellisés, notamment ceux issus de l’agriculture logique mais également d’opter pour un retour à plus de naturel avec la volonté d’acheter local et de saison.

Les tendances:  les locavores, les greens future & éco-plaisirs…

On peut donc légitimement penser que cette évolution va se renforcer, sachant que les citoyens qui s’inscrivent dans une consommation impliquée d’un point de vue écologique est en recrudescence tout comme des tendances comme les locavores, les greens future ou encore les éco-plaisirs, c’est-à-dire des groupes de populations qui ont une prise de conscience beaucoup plus important que le reste de la population et qui œuvrent chaque jour à faire de la planète un lieu plus que ce soit en termes de production ou de consommation.